Une approche bout-en-bout de l’industrie 4.0 au SIDO Paris
Les bénéfices de la transformation data-driven des processus industriels sont bien connus. Toutefois la concrétisation de tels projets reste complexe. Ces derniers nécessitent une grande diversité de compétences que Microsoft se propose de rassembler au sein d’un écosystème de partenaires spécialisés à retrouver au SIDO Paris.
Adresser la complexité par l’écosystème
En matière d’adoption des modèles d’industrie 4.0, les maturités des entreprises sont encore très diverses. « Les usines ont des niveaux de digitalisation des processus très différents » confirme Gilles du Crest, Industry Director de Microsoft France. « Certaines disposent d’un logiciel de pilotage de la production – Manufacturing Execution System (MES) – où tout est automatisé tandis que d’autres fonctionnent encore avec des fiches papiers. »
En effet, mener de tels projets implique d’une part de maîtriser parfaitement les enjeux métier ainsi que les compétences technologies impliquées dans cette transformation de fond. Les principales sont l’Internet des Objets Industriels (IIoT), l’intelligence artificielle (IA), et toutes les notions liées au traitement et au stockage de vastes ensembles de données avec le cloud ou encore l’edge computing…
Pour surmonter cette apparente complexité, Microsoft fonde un écosystème d’expertise permettant aux industriels de disposer de l’ensemble des compétences nécessaires à une gestion « bout-en-bout » des projets de transformation de l’Industrie 4.0.
STEP 1 : Connecter l’OT
Si l’industrie 4.0 permet, entre autres, d’automatiser un certain nombre de processus industriels jusqu’à la commande des machines, tout repose initialement sur la connectivité de ces dernières.
Longtemps séparés des systèmes numériques (IT), les systèmes opérationnels (OT) sont désormais connectables grâce aux innovations de l’IIoT. Ce sera d’ailleurs tout l’objet de la démonstration d’Avanade au Sido Paris. L’intégrateur des solutions Microsoft se propose de connecter les machines aux SI des entreprises (tels que l’ERP et/ou le MES) et de les munir de systèmes intelligents de computing vision (reconnaissance visuelle par ordinateur).
Résultat : l’entreprise dispose de nouvelles informations, mais surtout d’une aide à l’exécution avancée capable d’automatiser un certain nombre de processus. « On peut imaginer de nombreux scénarios, par exemple programmer la machine pour qu’elle repère et exclue automatiquement les produits non-conformes sur la chaîne de fabrication » explique Jean-Pierre Riehl – Technology Innovation Lead d’Avanade. « Connectée aux modules de commandes e‑commerce d’un ERP, la machine peut être programmée pour automatiquement se saisir des produits commandés pour les transmettre au raques de livraison. »
STEP 2 : Numériser et visualiser pour développer l’intelligence industrielle
Une fois les outils de production connectés, l’industriel dispose théoriquement d’une nouvelle source de données de production. Correctement formatées, ces informations peuvent enrichir de nombreux processus métier, jusqu’à éclairer les décisions stratégiques.
Pour faciliter l’exploitation intelligente de ces informations, l’Industrie 4.0 met à profit des technologies de visualisation et de contextualisation telles que le jumeau numérique et l’intelligence artificielle. A partir de ces interfaces intuitives, misant sur l’accessibilité et l’intuitivité, les collaborateurs peuvent-être renseignés en quasi-temps réel de ce que « voit » l’outil de production et agir en conséquence.
Des processus clés tels que le contrôle conformité ou la maintenance sont ainsi considérablement améliorés et peuvent-être envisagés de manière proactive comme en témoigne Clément Gramont, Head of Pre-Sales d’Hitachi Solutions. « Plutôt que de constater après coup que des batchs de produits ne peuvent plus être commercialisés car ils n’ont pas été stockés ou transportés dans les bonnes conditions, il est désormais possible d’envisager une traçabilité précise. Grâce à l’IIoT, les agents chargés du contrôle conformité peuvent être prévenus en temps réel quand ces indicateurs divergent des conditions optimum et intervenir sur l’outil de production ou la supply chain afin de corriger de manière anticipée. »
STEP 3 : Innover et créer de nouvelles valeurs
L’industrie 4.0 va même jusqu’à mettre au profit des entreprises les nouvelles technologies de réalité augmentée et virtuelle afin de faire évoluer les jumeaux numériques en véritables « metaverses industriels ».
En plaçant l’humain au cœur de l’outil de production, ces nouvelles interfaces offrent de nombreuses façons d’optimiser les processus industriels. En premier lieu desquelles de ne plus dépendre de la présence d’un terminal informatique « physique » pour faire exécuter des commandes à l’outil de production. Un potentiel démontré par Sopra Steria, partenaire Microsoft, qui offre de multiples façons d’exploiter la réalité augmentée pour faciliter la supervision et le contrôle avancé des outils de production.
« La modélisation 3D est un principe déjà très utilisé dans l’industrie. Aujourd’hui nous pouvons mettre à profit ces capacités transcender de nombreuses contraintes physiques qui réduisent l’efficience des processus industriels » confirme David Maurange, Directeur – Centre d’Expertise Digitale, Head of Digital Interaction, chez Sopra Steria.
Découvrez les potentiels et les procédés de déploiement du metaverse industriel lors du workshop dédié de Microsoft au SIDO Paris ; en compagnie d’Avanade, Sopra Steria et Cosmo Tech. |
En outre, ces univers virtuels où toutes les données de production, et informations produit, peuvent être modélisées permettent aux collaborateurs de faire fît des distances qui les séparent. Les processus de collaboration qui impliquent souvent de nombreuses partie-prenantes (centres d’études, ateliers, prestataires…) sont ainsi considérablement facilités comme en témoigne Damien Lavergne, Business Manager de Synergiz. « Cela fluidifie grandement les capacités de collaboration autours des produits ou chaînes de production. Les collaborateurs des différentes entités impliquées n’ont plus à se déplacer pour associer leurs intelligences. L’entreprise est plus productive, et par la même occasion, réduit sensiblement l’impact environnemental de tous ces processus collaboratifs. »
Envie d’en savoir plus sur l’Industrie 4.0 et comment ses modèles peuvent faire évoluer votre entreprise ? Rencontrez les partenaires de Microsoft au SIDO Paris.
Les 8 et 9 novembre au Palais des Congrès.