Naval Energies choisit le cloud et les data centers français pour plus de sécurité et d’agilité
Ce sont trois technologies d’avenir : les hydroliennes, d’immenses turbines sous-marines entraînées par les courants marins ; l’énergie thermique marine (ETM), qui produit de l’énergie à partir des différences de températures entre les eaux de surface et les eaux profondes des océans ; et les éoliennes flottantes, déployées au large des côtes.
Trois technologies dites EMR (énergies marines renouvelables) dont Naval Energies est un spécialiste et un leader mondial. Des activités de pointe, donc, et une gestion de même niveau. Ainsi, les activités de Naval Group, « maison mère » de Naval Energies, induisent notamment une gestion et une sécurisation de données classées « confidentiel défense ». Ce qui signifie des niveaux de traitement extrêmement élevés et complexes, parmi les plus élevés au monde.
Pour Naval Energies, les besoins étaient différents: l’entreprise gère des sujets confidentiels, relatifs à ses activités, mais n’est pas soumis aux mêmes contraintes réglementaires. Naval Energies souhaitait donc une plus grande souplesse et un système de gestion de données plus collaboratif, extérieur au circuit de Naval Group.
Un cloud hautement sécurisé et des data centers français
« Notre volonté était d’aller vers le Cloud car nous souhaitions principalement améliorer la communication et la collaboration avec nos filiales et nos partenaires à l’étranger. Il était important pour nous de gagner en agilité et en réactivité », explique le Président de Naval Energies, Laurent Schneider-Maunoury. « Néanmoins, tout cela devait se faire en restant dans un cadre très sécurisé : les technologies que nous développons ne sont pas « sensibles », au sens militaire du terme, mais elles sont très innovantes et à ce titre, elles doivent évidemment être protégées. »
Nous avions une condition sine qua none : rester maîtres de nos données. Cette garantie nous a été formellement apportée. Et savoir qu’elles sont stockées dans les data centers français de Microsoft est aussi rassurant pour nous.
Laurent Schneider-Maunoury, Président Directeur Général, Naval Energies
Restait donc à Naval Energies à construire un système d’information performant, susceptible de l’accompagner dans son ambition, et hautement sécurisé. C’est Microsoft Azure, l’offre Cloud de Microsoft, qui a été retenue. Avec de solides arguments : excellence technologique, niveau de sécurité, présence des data centers en France et qualité de l’accompagnement. « Travailler directement avec Microsoft était de fait une première pour nous. Son renom, son savoir-faire étaient évidemment de solides arguments en sa faveur, et ses propositions nous ont paru cohérentes et bien maîtrisées. Mais nous avions une condition sine qua none : rester maîtres de nos données. Cette garantie nous a été formellement apportée. Et savoir qu’elles sont stockées dans les data centers français de Microsoft est aussi rassurant pour nous », précise Laurent Schneider-Maunoury.
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Une puissance de calcul entièrement maîtrisée
Après une courte phase de travaux destinés à l’isoler physiquement de celui de Naval Group, le nouveau SI de Naval Energies est donc déployé dans le cloud. Il s’articule en trois briques :
La première est basée sur Azure Active Directory (AAD) et concerne toutes les fonctions relatives à l’accès au système des collaborateurs et à la sécurité : identification, gestion des droits, etc.
La deuxième concerne les outils de communication et de collaboration. C’est ici la suite Office 365 qui a été choisie : OpenHydro, filiale irlandaise de Naval Energies, l’utilisait déjà intensivement et sa généralisation était donc logique.
Enfin, la dernière brique est celle des applications métier : CATIA, SolidWorks, Ansys… « Lorsque nous avons rencontré Naval Energies, nous leur avons proposé de porter aussi ces applications dans Azure », relate Thierry Saudreau, Directeur Public Safety and National Security chez Microsoft France. « Cette solution présentait l’avantage de réduire les coûts au niveau de la puissance de calcul, puisque le compute d’Azure est facturé à l’usage : si une machine n’est pas utilisée, elle ne coûte rien, contrairement à une machine en propre, qui a toujours un coût de possession important même lorsqu’elle n’est pas allumée. Un autre argument que nous avons mis en avant est la scalabilité d’Azure : par exemple, chaque fois que Naval Energies souhaitera répondre à un appel d’offres, il leur suffira de quelques clics dans la console d’administration pour activer immédiatement la puissance de calcul nécessaire. Et idem bien sûr dans l’autre sens, pour la désactiver une fois qu’elle n’est plus utile ».
Des arguments technologiques et économiques qui s’ajoutent aux précédents et représentent une garantie supplémentaire pour une entreprise telle que Naval Energies.