JEMS, la data au service de l’écologie

Temps de lecture : 3 minutes

L’industriel de la donnée travaille à la mise en place d’une plateforme IOT et DATA avec la Société du Canal de Provence pour gérer les pénuries d’eau à venir. Un projet rendu possible par son approche unique de la data.

Un projet data innovant

Suivre au plus près la consommation des usagers. Anticiper les besoins en eau pour préserver la ressource. Identifier et qualifier les saturations du réseau de distribution ou les anomalies de fonctionnement. Quand la Société du Canal de Provence vient rencontrer JEMSSCP fait face aux défis de l’économie d’eau, de sa répartition équitable et de son accès en qualité et quantité suffisante qui s’imposent dans le contexte global de changement climatique. “Les réseaux de distribution d’eaux comme la SCP sont encore peu instrumentés en capteurs contrairement aux ouvrages de production », confie Matthieu LENTZ, direction marketing de l’entreprise. « La SCP souhaite être capable de suivre précisément les consommations d’eau. Elle a donc décidé de déployer des capteurs sur tout son périmètre, et de rendre communicants tous les compteurs clients”.

Au croisement de l’IoT et du Big Data, la stratégie développée se veut particulièrement innovante. 5 000 compteurs communicants ont été déployés à ce jour sur les réseaux de la SCP, avec un objectif à terme de 70 000 objets connectés (compteurs, capteurs de pression, etc.). Les données, collectées et analysées en direct, offrent de multiples usages. “Pour les clients de la SCP, le projet permet de faire du suivi de consommation d’eau en temps réel, d’envoyer des alertes de surconsommation, des alertes de suspicions de fuite” enchaîne Matthieu Lentz. À l’échelle de la SCP, le projet permet de déployer la téléfacturation mais aussi d’anticiper en amont des sécheresses voire des pénuries d’eau.

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Rapprocher l’IoT et la data

Traditionnellement, l’industrie de l’Internet of Things et celle de la data appartiennent à deux mondes proches mais différents. C’est parce que nous nous positionnons entre ces deux mondes comme industriel de la donnée que nous pouvons penser des projets comme celui-là”, enchaîne Mathieu Lentz. Avant de poursuivre : « L’approche que nous avons proposée à la Société du Canal de Provence est révélatrice de notre vision. Nous nous définissons comme des industriels. Cela veut dire que nous pensons que le monde va être géré par la donnée. Pas piloté mais géré”.

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Un modèle de modélisation data qui fait toute la différence

Appuyant les entreprises dans leur gestion de leur “patrimoine de données”, nous travaillons avec deux leviers fondamentaux. “On est là pour faire prendre conscience à nos partenaires de l’importance de ce patrimoine puis les mettre en forme, leur donner du sens, les rendre audibles”. L’approche JEMS tranche avec celle d’entreprises de datas plus traditionnelles. Elle s’appuie sur un modèle de fabrication en couche pour regrouper l’ensemble du patrimoine data de l’entreprise avant de créer un cas d’usage à la demande de ses partenaires. “On va tout regrouper, reformule Matthieu Lentz, plutôt que d’aller collecter en fonction des cas d’usages. Cela demande un peu plus de travail au début, mais cela nous permet ensuite d’être beaucoup plus réactifs et de ne pas créer de dette technologique au sein de l’entreprise. Pour ensuite aller trois à quatre fois plus vite dans le traitement des demandes. On sait aussi qu’on réduit l’empreinte écologique par rapport à une méthode traditionnelle, ce qui pour nous est une question centrale”.

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Un modèle datacentric rendu possible par les technologies Microsoft. “Dans le cas du canal de Provence, les briques Microsoft représentent plus de la moitié des technologies utilisées, détaille Matthieu Lentz. C’est souvent le cas. Un grand nombre de nos partenaires travaille déjà avec Azure qui est une des solutions les plus appréciés sur le marché. »

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