Retail et transformation numérique : 6 chiffres-clés
Etes-vous plutôt responsive retail ou « brick-and-mortar » ? Savez-vous ce qu’est le showrooming - et comment il influe sur les ventes? En quelques années, les enjeux du retail ont été complètement bouleversés par la transformation numérique. Pour mieux cerner ce nouveau paysage, retour sur 6 chiffres-clés.
70 % des consommateurs sensibles aux promotions personnalisées envoyées par les entreprises
Bons d’achats envoyés le jour de son anniversaire, promotions ponctuelles ciblées… Les marques ont tout intérêt à miser sur une personnalisation des offres, afin de faire en sorte que chaque client se sente privilégié, voire unique : 70 % des consommateurs s’y déclarent en effet sensibles, selon une étude de Paris Retail Week. Un mouvement de fond qui touche, indifféremment, les comportements d’achat des hommes comme des femmes puisque 73 % de femmes et 65 % des hommes estiment que les promotions personnalisées sont un plus.
80 % du chiffre d’affaire de Guy Degrenne passe désormais par le digital
Guy Degrenne n’a rien d’un pure player. « La marque Guy Degrenne est ancrée dans une profession qui n’est absolument pas digitale. Il n’y a en effet rien de numérique dans l’art de la table, déclarait Thierry Villotte, président du directoire de l’entreprise. Et pourtant, le consommateur est en appétit là-dessus, dans son parcours client et même sur des produits qui pourraient être connectés un jour ». En conséquence, Guy Degrenne a mené un important travail de digitalisation de l’entreprise, de la gestion des stocks au parcours d’achat en ligne et en boutique.
Aujourd’hui, 80 % du CA de Guy Degrenne passe par le digital (commande en ligne et retrait en magasin par exemple), 13 % des ventes aux particuliers s’effectuent de bout en bout via le seul site d’e‑commerce.
43 % des Français utilisent les moteurs de recherche pour effectuer leur shopping en ligne
Ils sont près de la moitié à faire appel à un ou plusieurs moteurs de recherche pour effectuer des achats en ligne, selon une étude Bing Ads. Dans ce contexte, la présence de visuels s’avère particulièrement importante, en particulier pour l’achat de vêtements (34 %) et l’électroménager (30 %). Deux raisons à cet intérêt : gagner du temps en ayant une image du produit avant d’aller sur le site de vente en ligne (38 %) et pouvoir plus simplement faire du « lèche-vitrine » virtuel avant de se décider.
52 % des Français pratiquent le showrooming
Le showrooming, que l’on pourrait traduire par « furetage en magasin », consiste à se rendre dans un magasin physique afin de pouvoir juger sur pièce un produit avant de l’acheter moins cher en ligne, grâce à l’utilisation d’un comparateur de prix. Un « showrooming» pratiqué par 52 % des Français. Et particulièrement prisée des millenials : 68 % des 18–24 ans estiment qu’il est une étape importante dans leur décision d’achat. 9 % reconnaissent même avoir commandé en ligne sur un site concurrent du magasin brick-and-mortar qu’ils ont visité… sans avoir encore quitté celui-ci.
78 % des vendeurs qui utilisent les réseaux sociaux s’en sortent mieux
Utiliser ou ne pas utiliser les réseaux sociaux ? La question ne devrait même plus se poser : pour Forbes, 78 % des vendeurs qui exploitent les réseaux sociaux sont plus performants que ceux qui ont fait le choix de s’en passer. Un pourcentage qui traduit l’importance du social selling dans les processus commerciaux. Dans la droite lignée du phoning, Facebook, Twitter et LinkedIn sont désormais les points de contact privilégiés des retailers, en particulier dans le B2B.
Seulement 11 % des acheteurs sensibles aux livraisons ultra-rapides
Être livré moins de 4 heures après son achat ? C’est l’une des promesses de nombreux services de vente en ligne, qui en font un élément différenciant dans un environnement compétitif. Un service considéré comme « important » par seulement 11 % des acheteurs. Qui leur préfèrent les plus répandues livraisons « express » (en 24 ou 48 h) et « standard » (dans la semaine).